L’école Chen
La
plus ancienne des écoles, est née dans les campagnes du district de
Wenxian, dans la province du Henan, l’école Chen a fait son entrée à
Beijing (Pékin) en 1928. Conservant certains mouvements vigoureux et
sautillants de la boxe antique, elle allie la force à la souplesse, la
lenteur à la rapidité, donne la préférence aux mouvements giratoires et
enveloppants et demande des efforts physique relativement important.
L’école Yang
Membre
de L’école Chen, Yang Luchan a perfectionné la méthode et l’a transmise
à son petit fils Yang ChengFu qui a fini par lui donner sa forme
définitive. C’est grâce à Yang luchan que l’on doit la popularité du Tai
chi chuan. A l’heure actuelle, l’école Yang est la plus populaire dans
le monde. Elle est caractérisée par le dégagé et l’élégance de ses
postures, l’homogénéité et la souplesse de ses mouvements souvent fort
amples et décrivant des arcs.
L’école Wu
Après
avoir appris le style Yang, et sur les bases de cette dernière, Wu
Quanyou, un mandchou de Beijing (Pékin), et son fils Wu Jianquan ont
créé et développé un style à part, celui de Wu, dont la popularité ne le
cédait qu’à celui de Yang. Il se caractérise par la délicatesse et la
souplesse, la précision et la lenteur, la forme en arc et l’ampleur
rationnelle des mouvements.
L’école de Hao
S’étant
formé au style Chen au Henen, Wu Yuxiang développa la boxe de ses
maîtres, laquelle fut introduite plus tard à Béjing (Pékin) par son
disciple Hao Weizhen. Cette école recherche la simplicité et la
concision qui confèrent à son art le charme gracile et rustique du
prunier à fleurs. Les mouvements peu amples ; souples et lents obéissent
à des règles rigoureuses et exigent une parfaite rectitude du corps.
L’école Sun
Après
des débuts dans les boxes Xingyi et Bagua, Sun Lutang se mit à
pratiquer la boxe de l’école Hao, à partir de laquelle il élabora un
style propre à lui, caractérisé par l’adresse et l’ingéniosité dans les
mouvements, la fréquence des évolutions changeantes d’ouverture et de
fermeture, la souplesse du jeu des pieds, la libre succession des
avances et des reculs, ce qui lui a valu le nom de « boxe Taiji souple
».
Ces
principales écoles de boxe Taiji, différentes par leurs méthodes
d’entraînements et leurs styles, sont identiques quant à leurs principes
fondamentaux et à la structure de leurs séries enchaînées de
mouvements.
Après
la fondation de la république populaire de Chine, la boxe Taiji (Tai
chi), vedette des arts martiaux, s’est rapidement répandue. Sur la base
traditionnelle, les services d’éducation physique ont successivement
élaboré les variantes suivantes :
La
boxe taiji simplifiée », destinée aux débutants, fit un choix de « 24
mouvements » ( année 1954) parmi les plus importants et les plus
représentatives de l’école Yang, allant des plus simples aux pus
complexes, de manière à faciliter la pratique et la mémoire.
Le
style « 88 » (année 1959) a été élaboré à partir de celui de l’école
Yang. Tout en conservant la structure et l’agencement des mouvements de
la boxe traditionnelle, il unifie les méthodes d’entraînement et fait
ressortir les caractéristiques de la boxe de Yang.
La
boxe Taiji synthétisée, ou style 66, réunit ce qu’il y a de meilleur
dans les différentes écoles. Avec un contenu riche et complet, elle
demande des efforts physiques relativement importants, et sert surtout
pour l’enseignement des praticiens assez avances.
Le
style « 48 » ou « 40 » ou « 42 » (année 1989) pour le niveau moyen se
base principalement sur celui de l’école Yang, tout en se référant à
d’autres. Il est particulièrement bien accueilli par les amateurs pour
son dynamisme, son équilibre et sa grâce. Il marque une rupture avec les
conventions traditionnelles et dépasse les limites entre écoles.
En 1989 a eu lieu la première compétition de Taiji.
Mais
les systèmes modernes n’ont plus les mêmes recherches ou un fossé
existe en le style traditionnel, ou le fondateur Yang Luchan était
surnommé « l’invincible » pour la façon de relever et gagner les défis
sans blesser son adversaire, et la forme physique actuelle.
Il
existe aussi des variantes, des styles anciens (vieille forme de Yang,
Guanpingyang, Chen…) et d’autres systèmes qui porte le nom de Taiji (Tai
Chi) mais qui n’ont aucune origine avec le style Chen, comme le Ying
Taiji (aigle) …etc
Sifu Mag
18 septembre 2023
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